J’ai toujours adoré côtoyer les animaux et j’ai eu mon premier chien à 15 ans. Mon parcours professionnel, quant à lui, a réellement débuté en 2021, lorsque j’ai commencé à travailler dans un laboratoire de recherche. J’y ai eu la chance de collaborer avec différentes espèces : souris, rats, primates et chiens.

En parallèle, on me payait pour promener quelques chiens, puis j’ai commencé à offrir un petit service de garde privé à mon domicile. La passion était déjà bien présente à ce moment-là.

J’entraînais ma chienne Ruby tous les jours, car elle était très réactive envers les autres chiens. Je suivais de nombreux cours en ligne et je consultais régulièrement une éducatrice canine.

Au fil du temps, Billie (notre petite beagle) s’est jointe à nous. Tout semblait aller pour le mieux, jusqu’au jour où Ruby a attaqué Billie sous nos yeux. Les vétérinaires qui soignaient Billie ont qualifié Ruby de dangereuse et nous ont fixé un rendez-vous pour son euthanasie. J’ai refusé d’y croire, pour moi, ça n’avait aucun sens. J’ai donc cherché davantage d’aide auprès d’une autre professionnelle.

J’ai envoyé mes chiennes en pension éducative, ce qui nous a permis de nous remettre de ce traumatisme, et j’ai suivi encore plusieurs formations. J’ai travaillé d’arrache-pied pour réhabiliter Ruby, et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à envisager d’en faire un métier.

J’ai ensuite travaillé un été dans une pension située à trois heures de chez moi, où j’ai énormément appris. Je donnais même des cours durant mes journées de congé. Puis, j’ai ouvert ma propre pension et mon centre d’éducation.

C’est là que tout a réellement commencé.

Je n’ai pas de diplôme en éducation canine, car le domaine n’est pas réglementé ni reconnu. Un diplôme n’a donc, en réalité, aucune valeur officielle, malgré ce que beaucoup croient.

Toutefois, j’ai appris au fil des années auprès de différents entraîneurs, tant en personne qu’en ligne, et j’ai travaillé avec une grande variété de chiens.

Je suis une personne qui adore comprendre et qui n’est jamais rassasiée d’apprentissage. On peut donc dire que j’ai appris « sur le tas », tout en m’appuyant sur de solides bases théoriques pour approfondir ma compréhension.

Mon parcours en tant que technicienne en travail social m’a également permis de relier mes connaissances en psychologie humaine à la psychologie canine, deux domaines qui se ressemblent beaucoup et partagent de nombreux concepts scientifiques communs.

Je peux travailler avec des chiens de toutes races, de toutes tailles et de tout âge.

J’ai un véritable coup de cœur pour les chiens de berger et les chiens réactifs envers leurs congénères. J’aime pouvoir faire une réelle différence dans la vie du chien et de ses humains.

L’approche holistique considère le chien dans son ensemble, c'est avoir une vision globale. On ne regarde pas seulement le problème de comportement, mais l'ensemble du chien en passant par sa génétique, ses instincts, son alimentation, sa santé, sa relation avec son environnement et les gens qui l'entourent. Nous croyons que chaque élément a un impact sur le bien-être et la vie du chien.

L’entraînement balancé repose sur une approche complète qui utilise les quatre quadrants du conditionnement opérant. Plutôt que de s’en tenir à une seule méthode, nous cherchons l’équilibre entre renforcer les bons comportements et corriger les comportements indésirables avec justesse et cohérence.

L’objectif est de guider le chien dans sa prise de décision, afin de lui apprendre à faire de bons choix par lui-même et devenir autonome, calme et confiant.

Je crois que les outils d’entraînement, lorsqu’ils sont bien utilisés et adaptés à chaque chien, sont de formidables moyens de communication. J’en fais moi-même usage au quotidien avec mes chiens et ceux de mes clients, car ils permettent d’établir un langage clair, compréhensible et cohérent pour le chien.

Utilisés correctement, ces outils :

• Favorisent une communication fluide entre l’humain et son chien, réduisant la confusion et l’incompréhension ;

• Accélèrent l’apprentissage ;

• Aident le chien à devenir autonome dans sa prise de décision, plus confiant et plus résilient ;

• Et, ultimement, offrent davantage de liberté et une vie plus équilibrée.
  

Je considère la pression comme une forme naturelle de communication, un langage que les chiens comprennent et utilisent déjà entre eux. Mon objectif n’est jamais d’imposer ou de contrôler, mais de guider le chien à travers ses émotions et ses choix afin qu’il apprenne à surmonter ses inconforts et à trouver son équilibre.

Plutôt que d’éviter tout inconfort et stress, je préfère accompagner le chien dans son cheminement en utilisant tous les outils et approches nécessaires, toujours dans le respect de son bien-être et de son rythme. L’équilibre, la justesse et la relation demeurent au cœur de chaque entraînement.